Comportement et prise en charge par l'assurance lapin

Nos chers animaux de compagnie dont les NAC sont de véritables aventuriers des temps modernes. Ils gambadent, ils sautent, ils découvrent, ils explorent et ils…prennent des risques en permanence! Inévitablement, les petits bobos, et parfois des accidents plus importants, peuvent survenir.

En ce sens, il est essentiel de disposer d’une assurance pour éviter tous les tracas financiers liés aux explorations de votre lapin. Comme pour un « humain », il faut prendre toutes les précautions pour prendre soin de son lapin nain.

Assurance lapin : comment ça marche chez le vétérinaire ?

En premier lieu, soulignons que l’assurance va fonctionner de la même façon, et ce, qu’il s’agisse d’un lapin, d’un chien, d’un chat ou de tout autre animal de compagnie. Toutefois, gardez en tête qu’il existe 1 assurance spécifique pour chaque animal. En effet, leurs besoins sont différents, tout comme leur espérance de vie et leur « cas » sanitaire.

Concrètement, chaque assureur propose des offres variées qui permettent d’être remboursé à différents niveaux. Clairement, plus l’assurance est onéreuse, et, plus les remboursements seront complets et élevés. Dans tous les cas, si votre lapin doit aller chez le vétérinaire, car vous avez détecté une anomalie (alimentation, fatigue, tâches,…), vous allez donc devoir régler ledit praticien. Si votre contrat d’assurance englobe un remboursement à hauteur de 80%, il n’y aura donc que 20% des frais vétérinaires à votre charge.

À ce titre, il faudra donc présenter la ou les factures liées à votre assureur afin qu’il procède au remboursement des frais liés. D’autre part, il est important de souligner que certains assureurs proposent des options de « prévention » afin de couvrir des frais complémentaires liés aux besoins potentiels de l’animal comme certains vaccins, une action de stérilisation ou encore le placement d’une puce électronique (plutôt rare chez les rongeurs).

4 éléments à ne surtout pas oublier

Au-delà du remboursement « classique » d’une prestation réalisée par un vétérinaire, il ne faut pas oublier que, comme pour nous, certains éléments peuvent empêcher la prise en charge de l’assurance. Voici un récapitulatif des « limites » fixées par les assurances :

Le motif du soin : prenez « soin » de bien lire votre contrat d’assurance, car selon la formule souscrite, l’assureur pourrait prendre en charge les frais médicaux et non les frais chirurgicaux (et parfois même l’inverse, ce qui est toujours…étonnant). De même, certaines assurances prendront en charge les frais liés en cas de maladie, et non, en cas d’accident. Soyez vigilant!

Satané délai de carence : aussi appelé le délai d’attente, il s’agit de la période suivant la souscription durant laquelle l’assurance n’est pas active. Par exemple, les accidents ne sont pas couverts lors des 7 premiers jours suite à la souscription de votre assurance pour lapin. La durée est même de 45 jours pour les maladies, et, plus de 6 mois pour les actes de chirurgie. L’objectif est simple : limiter les fraudes, car il est trop tentant d’opter pour une assurance alors que son lapin est déjà malade ou blessé.

Plafond de remboursement : tout dépend de l’offre souscrite. Sachez que dans l’immense majorité des cas, celui-ci oscille entre 1000 et 2500 euros.

Le coût des franchises : comme pour votre voiture, le concept des franchises existe aussi pour votre NAC. Celle-ci peut être annuelle ou liée à une action particulière, dans tous les cas, il faudra la payer pour être « couvert ».